Prokofiev Sinfonia Concertante

The Observer June 1990

“This is a very strong disc indeed. With gritty piano playing from John McCabe, Lloyd Webber explores the early, pre-Rostropovich cello writing of Shostakovich and Prokofiev (whose Ballade is splendidly intense), and adds the Britten Sonata in C of 1961. The cello playing is bold and sustained.”

Nicholas Kenyon

Diapason October 1998

Sonate pour violoncelle et piano.

SERGE PROKOFIEV: Ballade op. 15.

DIMITRI CHOSTAKOVITCH: Sonate pour violoncelle et piano.

Julian Lloyd Webber (violoncelle), John McCabe (piano).

Philips 422 345-2 (CD : 148 F). 1988. Minutage: 57’11”.

Un magnifique récital de musique de notre temps, faisant se rencontrer Chostakovitch et Britten, avant qu’une dernière amitié ne les lie dans la vie comme dans leur musique. Julian Lloyd Webber traite avec une égale splendeur leurs deux sonates, pourtant distantes de plus d’un quart de siècle. Ce traitement donne un nouvel éclat à l’Opus 65 de Britten. John McCabe, sans faire oublier le compositeur au piano avec Rostropovitch, s’impose dans le dialogue, tantôt de-bussyste, tantôt pré-classique de cette suite en cinq danses. Lloyd Webber, sans chercher à retrouver le lyrisme enjôleur de Slava, joue le jeu du Dia-logo original, accentue l’hispanisme stylisé du Scherzo-pizvcato, se souvient de Delius dans l’Elegie; il installe une tension dramatique post-schubenienne, qui donne une réelle consistance à la Marcia, dans sa démarche proche des Pas dans la neige debussystes, ainsi qu’aux abrupts changements de climat du Moto perpétua final. Ce même traitement convient un peu moins bien à la Sonaie très classique de forme de Chostakovitch. Le déroutant Allegro initial exige une grande fluidité de phrasé tout en étant marqué de contrastes sous-jacents, à la manière de l’Opus 65 de Chopin.

PIERRE-E. BARBIER

TECHNIQUE C.D. : 6

Image sombre, manquant de brilliant

The Financial Times 15th December 1971

SERGE PROKOFIEV

“Bliss was paired with his contemporary, Prokofiev. The long, not very coherent, but often tuneful and colourful Sinfonia Concertante for cello and orchestra was given a remarkable performance by Julian Lloyd Webber, who had the work by heart.”

Ronald Crighton